Nul conflit de générations chez les Diabaté. La transmission du père, maître de la kora, la harpe-luth des griots d'Afrique de l'Ouest, au fils, plébiscité à Bamako pour son afro-pop électro, s'opère en toute fluidité. La musique acoustique qu'ils ont enregistrée ensemble, unissant leurs koras, gagne sur scène un supplément d'attrait. Côte à côte, drapés dans des boubous scintillants, le père et le fils se lancent des défis. « On s'amuse », commente Sidiki. Le jeune musicien insuffle un groove polisson au répertoire traditionnel choisi et relu par son père. De la tradition envisagée comme une matière vivante.
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