Alune Wade n’a cessé de multiplier les rencontres au sommet depuis ses débuts en 2006 aux côtés d’Ismaël Lo. Depuis, on a entendu sa basse chez Youssou Ndour, Cheick Tidiane Seck, Bobby McFerrin, Joe Zawinul, Aziz Sahmaoui, Fatoumata Diawara… et même Marcus Miller, son idole de jeunesse, qui l’a invité sur son disque
Afrodeezia en 2015. Cinq disques solo confirment la tendance : Alune Wade règne désormais en maître sur un jazz cosmopolite et groovy qui n’aurait pas déplu à Zawinul. Il jette des ponts entre les peuples, les langues et les genres pour broder une musique de mé(ti)ssage, pétrie de rythme et d’harmonie, panafricaine, intercontinentale, universelle. Et si l’Afrique reste sa « terre-mère », désormais son royaume s’étend indiscutablement sur la planète toute entière. Une diplomatie de swag et de son, dont on a grand besoin en ces temps troublés.
Alune Wade, chant, basse / Cédric Duchemann, claviers / Dharil Esso, batterie / Camille Passeri, trompette / Harry Ahonlonsou, saxophone / Invité possible : Mounir Troudi, chant
Sultan, 2022, Enja Yellowbird
alunewade.net