Angélique Kidjo est un emblème de la réussite féminine. Dans la lignée de Miriam Makeba, Nina Simone ou encore Cesária Evora, elle est une femme du monde, influente et inspirante. De son enfance à Cotonou dans les années 1960 jusqu’à son combat en faveur de l’émancipation féminine, en passant par trois Grammys, la liberté lui colle à la peau. Elle a choisi de rendre hommage à Celia Cruz, reine de la salsa cubaine disparue en 2003, dont les chants et la détermination ont marqué ses jeunes années au Bénin. Elle explique qu’elle voulait « la ramener vers l’Afrique » et non pas faire un disque de salsa comme savent faire les Cubains, car Angélique Kidjo fait tout à sa manière, avec générosité et force. Un exercice de relecture « un peu casse-gueule », concède-t-elle avec humour, sans pour autant hésiter un seul instant, toujours pleine d’audace et d’opiniâtreté.
Celia, Decca Records, 2019
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La Cloche qui développe des projets en faveur des personnes en situation de grande précarité.