Spectateurs aux oreilles grandes ouvertes et à l’esprit curieux, amateurs de nouveautés saisissantes, ce concert est pour vous. De l’autre côté de la Manche, le jazz se recompose et se réinvente, par la magie de quelques alchimistes. Kamaal Williams est de ceux-là, bercés au hip hop, au broken beat, au funk, à l’acid jazz. Né à Londres, d’origine taïwanaise, il a émergé dans le monde de l’électro en 2016 sous le nom d’Henry Wu. Pseudo qui va comme un gant de savant fou à sa main de pianiste. En spécialiste de la mécanique des fluides musicaux, il expérimente, amalgame les matières, hybride le vivant et contribue au progrès de la science jazzistique, indéniablement. Il vous rappelle Herbie Hancock, version seventies ? Il en a la saveur et la stature. Mais aussi l’élégance et la fraîcheur. Pour ne pas dire le génie.
Wu Hen, 2020, Black Focus Records
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