Avec La Chica, on pénètre dans un autre monde… Seule au piano, experte en découpage de chant-sons, la Vénézuélienne de Belleville nous transporte dans son imaginaire poétique, onirique et intensément émouvant en poursuivant ses expérimentations entre l’Amérique latine et l’Occident, entre Caracas et Belleville. Chamane inspirée, au-delà du son, on entre dans une autre dimension ultra sensorielle. C’est un opus intime, sincère, empreint de magie et de rituels. Car la « loba » a le cœur brisé depuis le décès de son frère. Sur scène, les chansons poignantes simplement énoncées, presque à nu, piano-voix, sont un sublime voyage à travers la douleur. La Chica transcende sa blessure au cœur et, résiliente, se fraie un chemin vers la lumière. Sauvage comme une louve, la Chica grogne, gronde, hurle à la lune, comme elle peut soudain, en un mouvement, esquisser les plus douces mélopées. Sa musique en perpétuelle exploration, son intensité, son authenticité, sa sensibilité nous touchent, nous percutent et nous prennent aux tripes. La Chica ce n’est pas simplement de la musique… C’est une expérience, un rituel collectif puissant.
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