Mélopées douces, haletantes, murmurantes, jamais à l’unisson, prêtes à s’enflammer au son des percussions, uniques au point d’intégrer le patrimoine culturel immatériel de l'humanité en 2003, les polyphonies Aka rythment les cycles de la vie de ce peuple des forêts d’Afrique de l’ouest. Ces boucles d’apparence simple, pourtant complexes, ouvertes aux modulations et à l’improvisation, ne pouvaient que toucher Leïla Martial. Avec deux autres vocalistes français, la chanteuse, sorte de fille cachée d’André Minvielle, a bâti un projet complet (un spectacle, un album, un documentaire) né de leur rencontre avec des vocalistes-percussionnistes du peuple Aka. Une aventure humaine qui donne à entendre des chants singuliers, connectés aux pulsations de la vie, purs comme s’ils nous parvenaient sans filtre et sans escale, des origines du monde.
Avec le groupe NDIMA (Peuple Aka de la République du Congo) : Angélique Manongo, Emile Koule, Nadège Ndzabole, voix / Gaston Motambo, Michel Kossi, tambours, arc musical, chant.
Sorel Eta, direction artistique.
Et Leïla Martial, voix, composition / Rémi Leclerc, voix, body-percussions, clavier, composition / Eric Perez, voix, percussions, compositions.
leilamartial.com