Elle a fait sa place petit à petit, glissant du charme mélancolique de son premier album accouché par Etienne Daho, aux mélodies magnétiques du deuxième, produit par le Canadien Taylor Kirk (Timber Timbre). Peut-être lui fallait-il ces débuts unanimement salués pour la conforter dans l’idée de laisser complètement s’exprimer la vénéneuse énergie de son inspiration artistique. Avec
Soliloquy, Lou Doillon abandonne son rôle de fille discrète aux riffs de guitare. Sur scène, comme depuis ses débuts, elle part à l’abordage, assumant sa part de violence et l’urgence de tout remettre en question. Portée par sa voix écorchée, cette nouvelle coloration rock lui va comme un gant !
Soliloquy, Barclay 2019
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