Six ans après Club, huit ans après
Passion, son précédent long format, et après des incursions dans la musique de films (pour la réalisatrice Céline Sciamma, notamment), le compositeur électro Para One - de son vrai nom Jean-Baptiste de Laubier - ouvre avec
Machines of Loving Grace une nouvelle dimension dans son parcours artistique. Inspirée par une (en)quête identitaire autour d'un secret de famille et de la figure du père, cette œuvre est infusée des références fondamentales de Para One : la bande-son des animes japonais visionnés des centaines de fois, les percussions indonésiennes et le gamelan, les harmonies particulières, à la limite de la dissonance, des voix bulgares, la musique minimale d'un Steve Reich ou encore la techno de Detroit. Le résultat est palpitant.
Machines of Loving Grace, Anima63, 2021
fr-fr.facebook.com/paraoneProjection | Spectre (Sanity, Madness and The Family)Cinéma Utopia BordeauxUn documentaire de Jean-Baptiste de Laubier (Para One) - 1h26
Jean, cadet d’une famille nombreuse, grandit au sein d’une communauté sous influence de Chris, un guide spirituel. Après avoir reçu une cassette de sa sœur qui vit recluse, il redécouvre des voix et des sons de son passé. Les souvenirs se mettent à émerger et Jean décide de partir sur les traces de Chris, dans un voyage qui le mènera au Japon, en Indonésie et en Bulgarie. Pendant cette quête, il découvrira le secret de son père, des années après sa mort.
Précédé de : DUSTIN, de Naïla Guiguet - court-métrage - 20 min
Dans un hangar désaffecté, une foule danse à l’unisson, secouée par 145 BPM de musique techno. Parmi elle, Dustin, jeune transgenre, et sa bande : Félix, Raya et Juan. Au fur et à mesure que la nuit s’étire, l’hystérie collective se mue en mélancolie douce, et l’ivresse en manque de tendresse.