« Dans un sens positif, comme une invitation à s'engager, à être actif », reconnaît Bruce Clarke, qui explore le thème de la domination sous toutes ses formes, (rapports Nord-Sud, monde du travail, dictatures...) et qui a, entre autres et multiples sources d'inspiration, beaucoup travaillé sur l'Afrique. Il s'est notamment impliqué dans la lutte anti-apartheid puis dans la question de la mémoire et la réconciliation à la suite du génocide au Rwanda. Jonglant entre acrylique, photos et morceaux de journaux déchirés, Bruce Clarke aime jouer sur le flou des formes et les chevauchements de matériaux, de manière à ce que le public peine à distinguer les frontières sur ses tableaux. Omniprésents également sur ses toiles, des mots, tirés de la presse et decontextualisés ou sans rapport immédiatement identifiable avec les autres éléments du tableau, pour souligner qu'ils n'ont pas de sens précis. Bruce Clarke travaille pour rendre l'art accessible et populaire mais pas populiste, l'objectif de la culture, étant pour lui d'apporter une plus-value à la vie et à l'intelligence ; d'inciter à réfléchir et à apprécier le beau ; de dénoncer les impostures.
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