Sculpture sonore | Allemagne
Stefan Winter « La femme qui pleure »
#expositions #rocherdepalmer #cenon #bordeaux
Du Mer 4 au Mer 25 Mar 2015
Galeries de verre
Stefan Winter est directeur du label allemand Winter&Winter et créateur de sculptures sonores. Après « Wanderung/Errance » accueillie l'année dernière, il présente « La Femme qui pleure », installation contant la légende sud-américaine de La Llorona. Si la version a évolué au cours des siècles, la légende aztèque raconte l'histoire d'une femme condamnée à errer sans repos et à se lamenter sur la perte de son fils, pleurant la nuit, leurs crânes décharnés flottant dans les rivières du monde à la recherche d'âmes vagabondes. Un conte de tristesse et d'eau, illustré par la voix et le violoncelle d'Ernst Reijseger.
C'est au Mexique que cette histoire subsiste le plus longtemps. Les aztèques raconte la légende d'une femme pleurant la nuit, condamnée à errer sans repos et en se lamentant de la perte de son fils et de sa propre vie. Elle s'appelle Chocacíhuatl - prenant racine de l'aztèque choka (pleurer) et cihuatl (femme). Elle est supposée être la première mère de l'humanité, dont le fils est mort à la naissance. Depuis ce jour les crânes décharnés de Chocacíhuatl et son fils flottent dans les rivières du monde à la recherche d'âmes vagabondes dont les ténèbres ont recouvert leur chemin. Chaque mortel qui les croiserait aura droit au malheur et même à la mort.
Au cours des siècles, des variations de la Llorona ont surgit de pays en pays. La plus connue et la plus répandue au Mexique raconte l'histoire d'une charmante femme - parfois représentée comme une métisse - tombée amoureuse d'un noble d'Espagne. Les fruits de cette passion seront trois fils, fortement aimés et choyés par leur mère. Mais l'homme refusera un mariage et plus tard abandonnera sa bien-aimée pour épouser une aristocrate espagnole. Lorsqu'elle apprit la nouvelle, elle assassinera ses fils par douleur et désespoir et se noiera elle-même, incapable de vivre avec cette culpabilité. Depuis lors ses lamentations émergent de la rivière, là où elle s'est enlevée la vie.
Objet and paysage sonore: Stefan Winter
Violoncelle et voix: Ernst Reijseger
Ingénieur du son: Adrian von Ripka
www.winterandwinter.com
Au cours des siècles, des variations de la Llorona ont surgit de pays en pays. La plus connue et la plus répandue au Mexique raconte l'histoire d'une charmante femme - parfois représentée comme une métisse - tombée amoureuse d'un noble d'Espagne. Les fruits de cette passion seront trois fils, fortement aimés et choyés par leur mère. Mais l'homme refusera un mariage et plus tard abandonnera sa bien-aimée pour épouser une aristocrate espagnole. Lorsqu'elle apprit la nouvelle, elle assassinera ses fils par douleur et désespoir et se noiera elle-même, incapable de vivre avec cette culpabilité. Depuis lors ses lamentations émergent de la rivière, là où elle s'est enlevée la vie.
Objet and paysage sonore: Stefan Winter
Violoncelle et voix: Ernst Reijseger
Ingénieur du son: Adrian von Ripka
www.winterandwinter.com
