Chacune d’entre elles représente une facette de la tradition musicale du Maghreb : rythmes dépouillés des percussions sahariennes, chez Aïcha Lebgaâ ; maalouf tunisien aux mélodies délicates et virtuoses, chez Bouthaïna Nabouli; rock et chaabi énergiques, chez Samira Brahmia. Le nouveau projet de l’Orchestre arabo-andalou de l’Anjou, et de son chef d’orchestre et directeur artistique d’origine palestinienne Ramzi Aburedwan, offre une approche contemporaine des traditions musicales d’Afrique du nord. En fusionnant les répertoires et en réunissant ces trois interprètes emblématiques, il rend un hommage éclatant aux femmes. L’orchestre lui-même est un puissant symbole, synergie créative d’artistes de tous horizons, éloge du métissage, célébration rassembleuse et généreuse de la diversité.